Shizuka trotinait joyeusement aux côtés de sa super copine ! Le Pic Funeste est encore un endroit inconnu, pour elle, mais plus pour très longtemps ! La brunette regarda autour d'elle et finit par rigoler en entendant parler Wasabii. Oui c'était marrant les tigres, mais peut-être trop dangeureux, bof ! Le territoire Nordique n'était pas le sien, devait-elle être là ? Elle s'en fichait, je crois même qu'elle n'y a songé que pendant quelques minutes. Jusqu'à ce que la jument lui dise qu'elle pensait qu'elles s'étaient déjà rencontrés, ce qui ne choque pas Shizuka, qui ressentait la même chose « Moi je crois que je te connais déjà, mais je ne sais pas qui tu es ». La jeune licorne commença à sautiller autour de Wasabii et commença à parcourir ces terres, invitant son amie à la suivre. Elle était persuadée qu'elle finirait pas découvrir ce qu'elles ont en commun.

Shizuka sautillait donc aux côtés de son amie en chantonnant un petit air qu'elle connaissait si bien ! Soudain elle se retourna vers Wasabii mais ... Plus de Wasabii. La brunette stoppa net, fut marche arrière et aperçut la violette/bordeaux par terre. Shizua éclata de rire et reprit la marche avec une larme de joie au bord de l'oeil. Il faut vous dire tout de même qu'une bonne amie pour Shizuka est concidérée comme un membre de sa famille. La question de Wasabii la plongea dans une certaine nostalgie, mais essayait de garder le sourire car pour elle, il ne fallait jamais s'appitoyer sur le passé « Oui je les connais, malheureusement je pense que jamais je ne l'air reverrais, mais pourquoi cette question ? » Elle savait qu'il y avait un lien entre le fait qu'elle lui faisait penser à quelque chose mais bon, elle peut toujours demander.

[ C'est là que ça va bloquer, comment elles vont se rendre compte qu'elles sont soeurs ? L'apprennent-elles maintenant ou au fur et à mesure de nos sujets ? A un moment elles finiraient par avoir le déclic. Comment tu veux faire ? ]

Comme Wasabii l'entaînait sur ce chemin, Shizuka se mise à penser à ses parents qui devaient beaucoup s'inquiéter pour elle. Après tout leur petite princesse avait disparu, de plus ce n'était pas la première fois. Un jour, ses parents lui avaient avoué qu'ils avaient déjà une fille, mais qu'elle avait disparut mystérieusement et qu'après avoir cherché dans tous les territoires aux alentours, ils avaient abandonné tout espoir de la retrouver et d'avoir une autre fille. Mais un jour Shizuka est née et voilà. Ils n'ont jamais vraiment parlé de cette histoire sûrement trop dur à raconter. La jeune brunette revint sur terre et répondit à son ami « Oui je m'en souviens bien » Elle a une grande mémoire. Elle leva les yeux aux ciel, songeuse « Je me souviens de ma mère, de sa grande chevelure brune et de sa robe claire, je me rappel de ses beaux yeux bleu et de son amour absolu pour son peuple. Et mon père, l'étalon le plus imposant et le plus juste, avec sa carrure d'acier et ses yeux noirs, je me souviens qu'il avait des tendances de folie mais qui n'étaient jamais excessives et qui ne gênaient personne ». Reposant son regard sur Wasabii elle lui retourna la question avec un petit sourire.

Shizuka n'aperçut pas tout de suite que Wasabii était au bord des larmes. Elle continuait à penser à ses parents. La question de son amie fut surprenante, pourquoi lui demandait-elle si elle était fille unique ? Pourtant elle répondit tout naturellement ce qu'elle avait pensé un peu plus tôt « Et bien oui et non. Mon meilleur ami est venu me voir un jour, et m'a raconté ce que sa mère lui avait expliqué le matin. Il m'a dit que le roi et la reine, donc mon père et ma mère, avait eu il y a quelques années une petite fille, avant moi. Ils l'aimaient plus que tout au monde. Mais un jour, elle a disparut, comme par magie. Mes parents ont ordonné à tout le peuple de se mettre à sa recherche, mais les mois passèrent, les saisons passèrent puis les années et aucune nouvelle de la princesse. Mes parents ont fini par abandonner tout espoir et leur chagrin fut tel, que le peuple ne savait comment réagir à cette perte. Et puis quelques années plus tard je suis née, ils ont vu en ma venue au monde, une sorte de renaissance pour eux et pour le peuple et malheureusement ... J'ai disparu aussi. Ils doivent être détruit en ce moment ... ». Shizuka lacha un petit soupir, la malchance était tombé sur ses parents, à moins que se ne soit l'Originel qui est prit plaisir à embêter ses parents. La brunette se tourna vers son amie et la vit presque en larme, enfin au point de fondre en larme. Elle l'a regarda tristement « Bah qu'est ce qu'il y a ? »

Shizuka eut du mal à réaliser ce qu'elle venait de lui apprendre, après tout ce n'est pas tous les jours qu'on vous dis, je suis ta soeur ! Ou en quelque sorte. Pourtant en y réflechissant, Wasabii avait un petit air de son père, même une grande ressemblance maintenant qu'elle y repense. Un sourire s'afficha sur les lèvres de la brunette, un sourire qui s'élargit avec le temps « J'ai une soeur alors ? ». Finissant par réaliser elle sauta sur Wasabii avec un éclat de rire. Elle ne se sentait pas entouré mais elle se sentait plus en sécurité peut-être. Mais il était quand même amusant de voir la soeur qu'elle avait tant imaginé dans l'autre monde, et qu'elle avait eut tant aimé rencontrer un jour.

Wasabii semblait heureuse. Vraiment heureuse. Peut-être autant que Shizuka. Celle-ci fut surprise d'entendre qu'elle ressemblait à son père, alors que tant de fois on lui avait dit qu'elle était le portrait craché de sa mère, sûrement Wasabii avait-elle oublié le visage de leur mère. C'était fréquent en arrivant ici il y paraît. Shizuka recula un peu, laissant de la place à sa soeur. Elle n'en revenait pas de l'avoir retrouvé alors que ses parents avaient mit des années à la chercher, sans succès. Ils seraient tellement heureux de savoir qu'elle étaient toutes les deux en vie, mais ... Jamais ils ne le sauront. « Moi aussi je suis contente de t'avoir comme soeur ! » Elle lui fit un grand sourire. Pour Shizuka ce n'était pas la première fois qu'elle aimait quelqu'un ici, en même temps la brunette aime tout le monde. « Viens on va marcher » et elle se mise à galoper lentement.