B o o m e r a n g .

B o o m e r a n g
Mentir? Moi? Jamais. La vérité est bien trop amusante.

▬ Nom : Boomerang
▬ Surnom : L'arc-en-ciel
▬ Âge : 4 ans
▬ Sexe : Mâle
▬ Race : Pégase

▬ Liens : Frère de Penny
▬ Troupeau : Continental

▬ Couleur(s) de la robe : Bleu à tâches vertes.
▬ Couleur(s) des crins : Multicolore
▬ Couleur des yeux : Bleus
▬ Cornes ? : Il a deux grosses cornes de bouc de chaque côté du crâne.
▬ Particularité(s) : Il a toujours porté deux paires de bracelets aux pattes.

Il était une fois ...

▬ Histoire : Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours été considéré comme étant le sauveur du village. J'ai toujours été considéré comme celui qui, en bout de ligne, sauverait mon troupeau de cette guerre interminable, qui s'étendait maintenant sur plusieurs années. Mon grand-père paternel y avait participé, ainsi que mon grand-père maternel. Tous les deux sont morts à l'heure où je vous parle, assassinés par l'ennemis. L'union de mes parents n'était qu'une chose stratégique. Le chef du troupeau avait choisi son meilleur soldat pour s'accoupler avec la plus belle dame soumise à son troupeau. Ils se nommaient respectivement Lazaro et Eleana. Pour être honnête, dame nature fut plutôt généreuse envers moi. Je me trouvais être un poulain plutôt gros pour mon âge, déjà musclé, et ayant déjà une folle envie d'aventure et d'adrénaline ; quoi de mieux qu'une guerre pour me motiver au maximum ? Je dois avouer que je donnais l'image d'un 'sauveur'. Dès mon plus jeune âge, les plus vieux se mirent à m'apprendre l'art du combat, ce qui me plaisait grandement. Ces esquives, ces coups, ces morsures ... tout ceci était fait pour moi, il n'y en avait aucun doute. Malgré ma petite taille, j'arrivais quelques fois à mettre complètement K.O. certains yearling du troupeau, qui avaient beaucoup plus d'expérience que moi.
Plus je grandissais, plus on me répétait que mon destin se trouvait être au sein de mon troupeau natal, aux côtés du dominant que je devais respecter et presque idoler. On me répétait que je ne devais pas perdre mon sérieux, puisque sinon je redeviendrais un jeune immature qui n'avait pas sa place ici. On me répétait toujours de me tenir à distance des jeunes pouliches, qui pourtant m'attiraient de plus en plus. Pourquoi ne pouvais-je aller jouer avec elles et ceux de mon âge ? Les combats, c'était bien ... mais j'avais également besoin de sociale.
Une bonne année passa alors. J'étais devenu un jeune étalon agile et rusé, presque aussi puissant que les autres mâles de mon clan. Je connaissais l'ennemi comme le fond de ma poche, et j'étais maintenant prêt à aller combattre auprès des miens. J'avais également rencontré une jument; Messy. Elle était belle comme un ange, aussi douce qu'une feuille d'or et délicate comme une fleur poussée par le vent. Elle avait de grand yeux épais, noirs, qui reluisaient de curiosité. Je ne pouvais dire que je l'aimais, au contraire puisque je ne connaissais que son nom ... mais je ne pouvais renier qu'elle m'attirait terriblement. Le seul hic ? Oh, vous vous en doutiez ? Dans toutes les petites histoires d'amour se trouve toujours une problématique ; le père. Messy se trouvait être la fille du dominant du clan inverse, alors comment l'approcher ? Je du avouer que je laissa bien rapidement tomber en apprenant cette nouvelle, ne voulant pas gâcher nos chances de victoire, mais la douce femelle hantait toujours mes plus beaux rêves.

Quelques semaines passèrent, jusqu'au jour fatidique. Ce soir serait le soir où la guerre devait prendre fin. Les dominants avaient prévu un combat à mort, qui déterminerait le gagnant. Les deux clans devaient être présents; sans aucune exception. Mon chef m'avait apporté avec lui, à ses côtés, ainsi qu'un autre étalon qui avait été mon maître de combat durant des années. L'ambiance était lourde et électrique ... les regards se croisaient avec mépris envers le troupeau inverse. Certains équidés reconnaissaient quelques chevaux ayant déjà tué quelques individus chez l'adversaire, et inversement. Après quelques longues secondes interminables, qui s'étirèrent en minutes, les deux dominants finirent par s'avancer l'un vers l'un, seuls, puis le combat commença. Jamais je n'avais vu une telle violence de la part de deux être semblable, ni au cours d'un combat, ni au cours de ma vie. Je dois avouer que je ne comprenais pas comment deux équidés pouvaient se haïr à ce point, jusqu'à temps que mon chef s'écroula par terre à la suite d'un violent plaquage de la part de l'adversaire. Bondissant alors sur lui, le dominant du clan adverse ne perdit pas un instant avant de bondir sur celui que je respectais depuis tant d'année. Posant brusquement le sabot sur la gorge de mon dominant, il lui murmura quelques paroles incompréhensibles et le tua d'un coup sec. C'est à ce moment que la colère entra en moi, faisant vibrer mes veines de rage et bouillir mon sang chaud. Je sentis mes membres se mettre à trembler, et je m'élança en sa direction. L'impact fut violent, si violent qu'il m'embrouilla la vu un bref instant. Mon geste fut le feu vert pour les deux clans pour commencer à se battre. Guerriers et étalons de tout genre s'élançaient dans la huée, tandis que les juments et les plus jeunes restaient à l'écart, effrayés. Moi, je n'avais d'yeux que pour le dominant adverse, que je mordis avec une précision déstabilisante aux naseaux. Je ne perdis pas un instant avant de secouer avec rage la tête, jusqu'à sentir sa peau se déchirer peu à peu. J'étais aussi rapide et agile qu'un loup en pleine attaque, mais toute fois beaucoup plus puissant. Me cabrant après un moment de toute ma hauteur, je me laissa retomber avec lourdeur sur le dos du combattant, sabots vers l'avant, entendant bientôt un craquement sonore et macabre. Le corps s’évanouit alors au sol tandis que je continuais mes attaques, complètement aveuglé ; ce n'était plus moi. Ce fut lorsqu'un cris tranchant fit vibrer l'air que tous s'arrêtèrent -moi y compris-, tandis que tout le monde posaient les yeux sur le cadavre du dominant. Je tremblais de tout mon être, j'étais couver de sang et ma respiration était si rapide qu'on aurait dit que j'étais en train de m'étouffer. Le cris en question venait de la plus belle des dames; Messy, qui venait de me voir tuer son père. Ce fut à partir de ce jour que je compris ce que j'étais devenu, ou plutôt ce qu'on avait fait de moi. Moi qui tout jeune ne voulais que me faire quelques amis, rigoler tout en faisant le con, m'amuser tout en découvrant de nouvelles choses ... Je décida donc cette nuit de partir, de tout oublier, et de devenir quelqu'un d'autre. Ce soir là, la seule chose que j'entendis était le vacarme infernal causé non seulement par le tambourinement régulier de mes foulées, mais également par ce cris de ma belle qui hantait encore mes pensées. Je couru durant des heures sans même regarder derrière moi, je filais tout droit, ignorant tout ce qui m'entourait, ignorant où je me dirigeais. Tout ce qui importait à ce moment précis, c'était de fuir. Oui, fuir. Jamais je n'avais été lâche de toute ma vie. Jamais il ne me serait venu en tête de désirer à ce point fuir quelque chose, mais c'était exactement ce qui se passait.
Ce fut de longues et interminables heures plus tard que je fini par m'écrouler au sol. Coupable, honteux, effrayé, épuisé. Ma tête tomba lourdement au sol tandis que je sentais la pulsation de mon coeur battre au fond de ma tête. Le souffle rapide et sec, je m'endormis aussitôt, ne sachant guerre que ce serait la dernière fois que je verrais ce petit bout de terre que je chérissais tant ...

Le lendemain après midi, en me réveillant, je bondis sur mes quatre membres solides pour regarder avec méfiance autour de moi. Ce paysage, cet endroit, ces couleurs, tout m'était complètement inconnu. Fronçant aussitôt les sourcils, je poussa un hennissement, appelant quelqu'un, n'importe qui. Qu'on vienne me chercher. J'étais seul, complètement seul. J'ignorais comment j'avais pu tomber jusqu'ici. J'ignorais ce que je devais faire, par où je devais aller. Voilà pourquoi les jours qui suivirent, je marcha seul, cherchant le moindre signe de vie, la moindre trace équine. Même la forêt semblait désertique ... où étais-je ? Voilà pourtant que tout bascula. Ce jour. Ce jour où une intense douleur me poignarda le poitrail. Ce jour où les larmes se mirent à couler le long de mes joues, où la douleur me paralysa complètement. Ce jour où de grandes ailes vertes déchirèrent la peau de mon dos pour couvrir de dernier d'un long coulis de sang, ainsi que deux énormes cornes de bouc qui sortirent tranquillement de mon crâne. Ce jour où je m'évanouis de chagrin, de douleur, de solitude. Ce fut également ce jour là que je réalisa le changement de mon corps, au niveau de sa couleur. Mes poils ayant prit la couleur d'un arc-en-ciel, tout simplement.
Les premiers jours avec cette nouvelle chose sur mon dos ne fut pas facile ; les autres d'après non plus d'ailleurs. Mais je réalisa rapidement l'utilité de ces grandes ailes me permettant maintenant de voler. J'ignorais comment tout ça avait pu se passer, mais pour être honnête, je semblais trouver ça tout à fait normal. Les jours passèrent donc ainsi, puis les semaines, jusqu'à temps que je commence à croiser d'autres équidés. Certains ailés comme moi, d'autres portant de grandes cornes. Ils étaient tous aussi différents les uns des autres.
Me voilà donc sur Cloud Nine depuis quelques semaines déjà, et je vois arriver les nouveaux un à un, les pauvres ...

▬ Caractère : Certains pourraient dire qu'en quelque sorte, j'ai un caractère caméléon. Plutôt changeant et imprévisible, je change souvent de caractère pour m'adapter à ceux avec qui je me trouve. Passant donc de l'étalon ouvert d'esprit, joueur et aventurier, vous pourriez retrouver quelqu'un de complètement différent en présence d'une autre personne ; soit poétique, savant, rusé et même philosophe. Il est rare à vrai dire que je dise ce que je pense aussi impulsivement que vous. Non .. malgré moi, mon éducation refera toujours surface et je resterai poli -quelques peu ironique, mais poli-. Puisque je n'ai jamais réellement été en contact avec mes semblables, j'ai un peu de difficulté à socialiser comme vous. Mes approches seront plus timides et brèves, distraites et mystérieuses. Mais après tout, comment pourrais-je me débarrasser de quelques choses qui me suivent depuis tant d'années en si peu de temps ? Je suis quelqu'un qui est resté très protecteur ; envers ceux que j'aime ou non. Plusieurs seraient prêt à dire que je serais un dominant parfait, mais je ne crois pas que ce statu soit fait pour moi ; du moins, pas pour le moment. Les souvenirs me hantent toujours, et pour le moment, je ne désire pas les aggraver d'avantage. Je reste tout de même quelqu'un qui adore discuter et socialiser avec autrui. J'aime me changer les esprits, jouer et découvrir de nouvelles choses.

Toi, derrière l'écran

▬ Votre pseudo : Charm Illusion
▬ Pourquoi vous êtes-vous inscrit ?: J'ai fais mieux encore, j'ai créé le forum.
▬ Avez-vous lu le règlement en entier ? : Hé non, ce ne sera pas aussi simple :3
▬ Un dernier mot chanceux ?: :39: