Inexpression

Invité

Bobby observait de loin le cratère volcanique. Il ne courait aucun danger, ça il le savait. Mais Bobby était toujours sur ses gardes, de plus, il entendait des cris stridents sûrement une bataille entre prédateurs et proies. La proie devait être en train de perdre, tant pis pour elle. Le petit étalon ne souriait pas, ne sachant guère quoi faire de ce territoire.

Marchant la tête basse, les yeux dans le vague. Mon corps était là mais mon esprit vaguait à dix mille lieux, cherchant à comprendre une quelconque explication, à trouver une solution, à redevenir comme autrefois. Mais je fus tirer de mes songes par des cris de douleurs. Loin d'être empathique, j'écoutais sans trop me soucier de la créature souffrant le martyre, j'étais plutôt concentré sur la tache sombre devant moi, non loin du volcan. J'hésitais à partir, à cette distance je n'arrivais pas à savoir si c'était l'une de ces créatures où non...

Invité

C'était dérangeant, ses cris. Il souffrait. Lui adorait faire souffrir les autres, mais pas quand ça le dérangeait. Présentement, c'était très dérangeant. Sautant de roche a roche pour parvenir au lieu de l'incendie, il vit que c'était une petite biche, torturer par un loup, solitaire. Normalement, les loups solitaires se nourrissait de carcasses mortes, pas de proies aussi grosse et vivante, sans exclure le très énervant, qu'une biche. Hénnissant, Bobby réussit a faire peur au loup, déjà affaiblit par le combat, le faisant partir. Mais la biche chiaulait toujours. Un coup bien placer dans la veine jugulaire ( :21:

Non, Bobby, méchant Bobby ! ) et le retira subitement, voyant la vie quitter le corps de l'animal. Le corps tomba par terre et Bobby partit au petit trot, content de cette bonne action. Évidement, le loup reviendra sur ses pas, sentant la proie morte et surviverait grâce a la viande fraiche, ce qui ne le fit qu'oublier son meurtre davantage.

L'étrange silhouette partit soudain dans une idrection d'un air déterminé. Curieux, peut-être même un peu trop, je suivis l'animal jusqu'à la biche qui hurlait à l'agoni. L'autre étalon, vu l'odeur, fit déguépir le loup d'un hénissement. Je couche les oreilles, c'est quand même bizarre de voir un loup partir aussi vite. L'animal continuait à chuiner, tentant de se relever mais elle avait perdu beaucoup trop de sang, elle était cuite. Je la regardai en silence, sans joie, ni peine pour cette animal en difficulté, ne sachant trop quoi penser de la situation. Mais ce que je vis me glaça d'effroi, la corne de l'animal scintillait sous la lumière, luisant d'un rouge sang, le sang de la biche. J'avalai difficilement ma salive, soudain méfiant face à l'être devant moi. J'aurais bien voulu fuir mais il était trop tard, j'étais à découvert et le vent emmenait mon odeur dans sa direction...

Invité

- Vous allez pas laisser cette carcasse moisir en plein air? On va plu pouvoir respirer! -

Invité

Oui. Le loup reviendra. Le mangera. Le reste sera aspirer par la terre, comme fertilisant. Et puis un peu nourrira les oiseaux et les insectes. N'est-ce pas bien qu'une créature puisse servir autant ?