« Nothing you say today is gonna bring me down »

Boomerang, ayant entendu parler de nouvelles terres spéciales sur le territoire de Cloud Nine, s'était dit qu'il pourrait peut-être quitter son rôle de dominant pour une petite journée et aller les visiter. Avait-il réellement eu une bonne idée ? Probablement pas, quoique pour le moment, tout semblait être des plus normal. Cet endroit était parfaitement féérique. À côté de quelques pierres tombales se trouvait une petite colline d'herbe fraîche parsemée de nombreuses fleurs tout aussi blanches et pures les unes des autres. Comment pouvait-on dire que cet endroit était habité par un démoniaque dragon ? C'était complètement ridicule.
Il se passa donc une bonne demie-heure que le poney fut seul, à vagabonder autour du cimetière funeste, jusqu'à temps qu'un léger bruit vint déranger ses pensées. Aussitôt, le pégase redressa la tête et leva le museau pour tenter d'y capter une odeur ; rien. Silencieux, il recommença à marcher mais cette fois-ci étant plus alerte et sur ses gardes.

Il avait recommencé. Il voulait encore jouer avec nous, comme si nous étions ses poupées ! et cette fois, il avait joué dans la finesse : découvrant de la brume de nouveau territoire, il forçait les poney curieux à courir dans ses filets, et a affronter des dangers pire que tous, juste pour son plus grand plaisir, se moquant des conséquence ! J'enrageais. Et le pire dans tout ça, c'étais que j'étais vraiment, vraiment très stupide. Car malgré tout ce que je viens de vous dire, sur les poneys curieux piégé et tout ça, et bien … j'y allais.

Oui, je sais, et j'en ai honte, mais moi aussi je suis l'un de ces petits poneys curieux (appelons-les les PPC, formons un club même *O*) Et j'avais voler depuis le matin, partant vers ce lieux étrange, me raisonnant en cour de route, faisant demi-tour, puis revenant de plus belle. Malgré mes efforts, j'arrivais tout de même peu avant le crépuscule dans un lieu fort étrange.

J'avais atterri dans une grande plaine parsemer d'un cotés pas des fleurs, de l'autre par des croix blanches. Je repérais un chemin plus loin et coupais à travers les croix, ne cherchant pas à lire les noms inscrit, sachant que je ne les connaitrais pas. Et oui, à part les quelque personne que j'ai croisé depuis mon arrivée, et que je ne portais pas forcément dans mon cœur, je ne connaissais personne … Malgré tout, lorsque je le vis, je reconnu tout de suite le poney qui se trouvait non loin de moi : Boomerang, l'étalon au crin arc en ciel, était lui aussi ici. Je m'arrêter un peu plus loin de lui, légèrement en hauteur, comme toujours et lui lançais un gentil mais dépourvu de sentiment:

" ça faisait bien longtemps dit moi …"

Mais pourtant, ce n'était pas parce qu'il était idiot que le pégase s'était aventuré ici. C'était plutôt par manque d'information et parce qu'il était malgré lui très septique. Enfin, comprenez-le. On vous apportait dans un lieu que vous ne connaissez aucunement, on vous fait souffrir et endurer le calvaire d'avoir des ailes et des cornes, et ensuite on voudrait vous faire croire que des dragons habitaient ces lieux ? Et quoi encore ? Puis en voyant ce petit bout de paysage, si féérique malgré les pierres tombales au loin ; rien ne pouvait supposer qu'un dragon de plusieurs mètres de haut allait sortir de nul part pour les terroriser.
Ce fut un vif battement d'aile qui trahis principalement la présence de la pégase blanche. Aussitôt, Boomerang tourna la tête en sa direction.
« ça faisait bien longtemps dit moi … »
À ce moment, un léger sourire étira machinalement ses traits tandis qu'il faisait un bref pas en sa direction.
« Pas tant que ça » Répliqua-t-il en inclinant légèrement la tête de côté, comme il en avait l'habitude. « Comment vas-tu ? » demanda-t-il par la suite, maintenant désintéressé du coucher de soleil se trouvant derrière la jument.

Il sourit, un petit sourire, il avait l'air content de me voir, tiens … il fit un pas vers moi avant de me répliquer en inclinant la tête sur le coté :.

« Pas tant que ça. Comment vas-tu ? »

Un battement d'ailes, quelque mètres, un instant et j'étais à coté de lui, ben oui, je n'allais pas me casser la voix juste pour faire la conversation depuis un point en hauteur ! Je lui répondis ouvertement, vu qu'il avait eu la gentillesse de ne pas m'ignorer :

" Bof, pas trop mal … disons, assez bien vu les circonstances, même si je commence à vraiment en avoir marre … m'enfin bref, et toi ? Que fais-tu ici ? "

Façon subtil de dire: est ce que j'ai raison sur ma théorie de tout le monde viens à cause de cette satané curiosité et donc n'est qu'un pion dans SON jeu, ou je me suis gouré sur toute la ligne ?

Son grand regard d'azur ne quitta pas la silhouette de la pégase blanche, l'observant descendre avec agilité jusqu'à lui. Il se maudissait, quelques fois, de ne pas savoir voler. Y avait-il un remède contre la peur ?
Bof, pas trop mal … disons, assez bien vu les circonstances, même si je commence à vraiment en avoir marre … m'enfin bref, et toi ? Que fais-tu ici ?
Sa voix vint le sortir de ses pensées. Mais évidemment, Boomerang ne lisant pas les pensées des autres, il ne comprit pas réellement le sens du début de sa phrase. Pourtant, il devina que tout ceci était en rapport avec ce lieu, voir même peut-être celle qui les avait tous apporté sur ces terres étranges. Décidant de ne pas passer de commentaire sur ce sujet -n'ayant toujours pas avalé le morceau de s'être fait ainsi avoir-, il décida de répondre plutôt à sa question.
« Je visitais les terres voisines aux miennes, que je n'ai toujours pas visité, voilà tout. » Répliqua-t-il alors en jetant un coup d'oeil autour d'eux. Son attention resta un moment préoccupé par les pierres tombales, mais il reposa par la suite son attention sur Céleste.
« Sinon je vais plutôt bien, comme d'habitude quoi » Ajouta-t-il alors, ne faisant pourtant plus allusion à la douleur de ses ailes ; ses cicatrices étant maintenant complètement refermées et soignées.

« Je visitais les terres voisines aux miennes, que je n'ai toujours pas visité, voilà tout. »

Répliqua-t-il tout en jetant un coup d'œil autour de nous. Gagner. Visiter les terres voisines aux miennes était, pour moi, un signe de curiosité. Ben oui quoi ! Si vous n'étiez pas curieux, vous n'iriez pas voir ce qui se trouve à coté ! (Donc boomerang fait partie du club des PPC *O*) Pendant que je réfléchissais, son attention sembla rester un moment sur les pierres tombales, J'en profitais pour l'observer de plus prêt, oui, je sais, c'est une manie, mais c'est comme ça, je préfère observer et me taire que faire la conversation et ne rien apprendre. Donc, je l'observais, et je découvris qu'il n'avait plus ses affreuses cicatrices. Tant mieux ! Enfin, peut être ? il n'avais pas l'air d'avoir totalement résolue ses problème de vertige sinon la bases de ses ailes serai surement plus musclé que ça … Je sortis de mes pensées quant il posa de nouveau son regard sur moi pour me répondre :

« Sinon je vais plutôt bien, comme d'habitude quoi »

Ah … Comme d'habitude … Bon, si sa va bien écoute … On ne va pas s'éterniser sur ça alors ! Je l'ai regardé un instant dans les yeux, captiver par les sentiments que je pouvais trouver, ceux qui ne se refléter plus dans mes propre yeux couleur saphir. Mais cela ne dura qu'un instant, je ne voulais pas m'y éterniser, pas m'attarder dedans … De peur de m'y perdre. J'ai donc tournais le regard derrière moi, enfin pas tout à fait, sur le coté plutôt, et j'ai fixer les masse blanche semblant s'étendre à l'infini.

"ça fait beaucoup de mort … tu crois que c'est ceux qui n'ont pas survécu à leur arrivé ici ?"

Question stupide ? Je m'en fou !

[ est-ce que on prend en compte que tu viens juste d'être fait dominant et que les autre peuvent en avoir entendu parler ? ça ferai un sujet de conversation au cas ou xD ]

[ Mais oui pas de problème ]

Non, en effet, Boomerang avait toujours ce fichu problème de vertige. Pour être honnête, il s'était pratiqué au vol, alors qu'il était seul. Il avait battu des ailes, avait même plutôt facilement trouvé le moyen de décoller de terre sans trop de mal. Mais là était le problème ; dès qu'il ne touchait plus au sol. Il était fort et courageux, on lui avait apprit à se battre, à se défendre et même à confronter toutes les peurs possibles. Mais en tant que cheval, jamais on n'aurait trouvé l'utilité de lui enlever cette peur des hauteurs. Après tout, dans quelle situation un cheval aurait-il à se trouver dans les airs ?
Le regard de l'étalon coloré s'accrocha alors un moment aux yeux d'un bleu d'azur de la femelle. Un regard dur et sérieux, du moins beaucoup plus que le miens. À ce moment, l'étalon laissa un léger sourire se pendre à ses lèvres colorées, comme s'il espérait voir -pour la première fois- Céleste sourire à son tour, mais voilà qu'elle avait déjà tourné la tête pour poser son attention sur les pierres tombales non loin.
« ça fait beaucoup de mort … tu crois que c'est ceux qui n'ont pas survécu à leur arrivé ici ? » Dit-elle alors, cette idée faisant presque aussitôt frémir le pégase.
« J'espère bien que non! » Lâcha-t-il avec une brève impulsivité, se reprenant pourtant rapidement. « Ça voudrait dire qu'il y aurait eu des dizaines de générations ici qui auront réussi à s'enfuir qu'en trouvant la mort, et je refuse d'y croire » Ajouta-t-il alors en se mordant légèrement la lèvre inférieure, par réflexe. Puis, machinalement, il se mit à marcher vers les tombes dans l'intention d'y lire les noms ; une fois de plus par curiosité. Il se retourna alors vers Céleste, l'invitant du regard à la suivre.
« Tu as eu de la famille, ici ? » Demanda-t-il alors, une fois de plus par curiosité ...

[ En passant des noms qui pourraient être sur les tombes pour Boo' : Lazaro, Eleana, Penny & Penny ¬¬ ]

Il frémit … il m'aimait pas mon idée …

« J'espère bien que non! » Lâcha-t-il avec une brève impulsivité, se reprenant pourtant rapidement. « Ça voudrait dire qu'il y aurait eu des dizaines de générations ici qui auront réussi à s'enfuir qu'en trouvant la mort, et je refuse d'y croire »

Je le comprenais. Ce dire qu'on est condamné à rester ici pour le restant de ses jours … Personnellement, j'avais presque l'impression que c'était ce qui m'attendait. A moins que dans les prochaines années, j'arrive à trouver un moyen de partir, ou de me débarrasser de l'Originel, je suivrais cet exemple. Un saut depuis une falaise, où je serai montée grâce à mes ailes, lui montrer bien que c'est grâce à son "don" que j'en suis arrivais là … à descendre en piquer … Je sortis de mes pensé lorsque je vis que Boomerang c'était avancé parmi les pierres tombales. Il tourna la tête vers moi je plongeais encore mes yeux dans les siens et compris qu'il voulait que je le suive. Je me mis en marche, lentement …

« Tu as eu de la famille, ici ? »

J'eus presque envie de rire, un rire mauvais. Ça m'aurait fait du bien, mais pas devant lui. Il n'aurait pas compris … Car, oui, je n'avais plus de famille désormais, comme presque toute les personne qui avait atterris dans cet endroit … Je lui répondit avec une voix sans aucune émotion, ne voulant montrer ni la rage contre l'originel, ni ma tristesse …

" Je n'ai jamais eu de famille, nulle part"

J'ai détourné les yeux immédiatement après, car si je savais métriser ma voix, mon regard lui était plus récalcitrant …

Son regard d'azur croisa une fois de plus celui de la femelle blanche, mais elle dévia finalement rapidement la tête avant de lui répondre, neutre.
« Je n'ai jamais eu de famille, nulle part »
À cette réponse, Boomerang ralenti légèrement l'allure pour la laisser le rattraper, pour se mettre à sa hauteur. À vrai dire, il était malheureux pour elle. Sa jeunesse n'avait pas été des plus belle, avec toutes ces restrictions et les ordres qui régnait au sein de son ancien troupeau, mais au moins, il avait eu un semblant d'enfance. Céleste, au contraire, donnait l'impression de n'avoir rien eu, jamais. Pas même la moindre marque d'affection, pas même un simple petit bonjour lorsqu'elle se réveillait alors qu'elle était encore toute petite.
« Un ami alors ? Quelqu'un à qui parler, te confier ? Sur qui tu pouvais compter ? » Demanda-t-il par la suite en reposant tranquillement les yeux devant lui, s'arrêtant finalement devant l'une des tombes. Boomerang ne prit cependant pas la peine de lire le premier nom, plus intéressé par la réponse de la femelle qu'autre chose.

Il ralentit. Je le sentis, même si je ne le vis pas. Je l'entendis en faite … le choc sourd de ses sabots sur le sol ralentit la cadence, son souffle se rapprocher à mesure que, gardant le même pas pour ne pas qu'il ne me sente troublé, je le rattraper. Quant je l'eu rattrapé je ralentis aussi pour ne pas le dépasser. Il enchaîna, semblant vouloir chercher plus profond, là où ça fait mal …

« Un ami alors ? Quelqu'un à qui parler, te confier ? Sur qui tu pouvais compter ? »

Oui, il voulait vraiment chercher là où ça fait mal … les gens ne se rendent pas compte, mais si le passé d'une passé à l'air de la faire souffrir, ce n'est pas vraiment le moment de la questionner dessus … Oui … qu'elle idée … moi je l'avais compris, j'en avais payé les frais, je 'lavais vécu. Je n'ai rien. Ni passé, ni relations, ni souvenirs heureux sur lesquelles me basé. Alors je ne demande rien. Pour ne rien avoir à dire en retour. Ou alors je demande pour une seule raison … Pour faire MAL … Pour que l'autre ai aussi mal que moi, qu'il souffre, qu'il me laisse …

Et dans ces cas, la personne concerné préfère partir plutôt qu'essayer d'en savoir plus sur moi … Donc je n'avais jamais eu à dire à personne sur ça … je voulais abréger, je voulais arrêter, je voulais changer de sujet, au pire partir, je le pouvais après tout … et en même temps … fuir encore, fuir toujours, autant le dire une bonne fois pour toute, accepter ce trou béant, se vide, le dire, point … J'ai lâché d'une voix teinter de souffrance contenu que je n'avais pas laisser paraître depuis longtemps …

" Personne, pas de famille, pas d'amis, pas de confident, pas même une connaissance … Pas de passé … RIEN !"

J'avais crié le dernier mot, je ne voulais pas je l'ai fais … désolé … Je lui ai tourné le dos, le laissant fasse à une croix, moi en fixant une autre, le regard vague. Une croix blanche. Ma croix. Ma souffrance …

Oui, il avait creusé où sa faisait mal, mais il ne l'avait en aucun cas fait pour la blesser et la rendre malheureuse. Il l'avait fait par maladresse, par manque d'intuition. S'il avait pensé un minimum à e qu'il disait, il l'aurait vu venir des kilomètres à la ronde que le passé de la belle aillée n'était pas un conte de fée. Il l'aurait vu immédiatement, que c'était un sujet 'tabou', tout comme certains sujets l'étaient pour lui.
« Personne, pas de famille, pas d'amis, pas de confident, pas même une connaissance … Pas de passé … RIEN ! »
À ces mots, Boomerang tourna vivement la tête en sa direction, retenant aussitôt son souffle, réalisant sa gaffe. Mais voilà qu'elle lui faisait dos, l'inquiétant de partir d'un simple coup d'aile et de le laisser là, en plan. À ce moment, le Multicolore eu envi de s'approcher et de la serrer contre lui comme on l'aurait fait pour un jeune enfant venant de faire un cauchemar, mais il ne trouva pas la force. Il fit cependant un bref pas vers elle, entre-ouvrant la bouche pour dire quelque chose, mais il fut aussitôt coupé par un rugissement effroyable. Brusquement, ses muscles se raidirent en un bref spasme et il avança de nouveau pour se mettre à la hauteur de Céleste.
« C'était quoi ça ? » Demanda-t-il alors à voix basse en jetant un coup d'oeil aux alentours, alerte. Ce cris des ténèbres avait été lancé par le gardien de ces lieux, ce dragon maître des morts, se nourrissant de la douleur et des malheurs des autres, qui avaient certainement senti la souffrance de la jeune pégase ...

// Le dragon peut plus ou moins rien faire contre moi, j'ai pas de passé et j'aime personne au point de souffrir atrocement en les voyant mourir =P on est pas rendu xD//


Il fit un pas vers moi. Pourquoi faire ? Je me suis fermer, j'étais loin. Il aurait put dire n'importe quoi, il aurait parlé à une coquille vide, sans réponse, sans regard. Rien. Encore une fois … Ma vie étais faite de vent … je le sentis, il voulait dire quelque chose, il n'en eu pas le temps. Au loin, un cri, fort, grave, effrayant, rien à voir avec un cri animal, du moins animal normal … Il m'a réveillé, pointant les oreilles en avant. Encore ? Encore une épreuve ? Bien, qu'il en soit ainsi …

J'ai soudain réalisé une chose : Si mon passé était vide, mon présent lui, commençait à peine à exister … Ce cri, encore une épreuve, oui … un moyen de plus pour mourir ou avoir une chose à faire … Et puis, Boomerang semblait ne plus penser à autre chose que ce cri … Je remercier en silence la créature, les oreilles toujours pointées en avant membres près à partir. Ma douleur refluer encore une fois au fond de moi, boule noir, incurable, que j'essayer constamment d'oublier. L'étalon se mit à ma hauteur tendu …

« C'était quoi ça ? »

Il semblait effrayer, pourquoi ? En savait-il plus que moi ? Je n'allais pas m'attarder là-dessus. Ce cri, … J'avais envie de voir de qui il venait, alors je commençai à avancer doucement. Un sabot, puis l'autre, marchant doucement vers ce cri lointain, oubliant Boomerang à son sort. Il était là, il m'appeler, il voulait me voir ? Et bien je venait, au moins, j'aurai fait quelque chose de ma journée …

[ Au pire y a toujours Boomerang avec qui ça marcherait haha xD ]

Ce cris raisonnant encore et toujours dans la tête de l'étalon multicolore, et les nombreuses secondes d'un pur silence suivirent aussitôt. Le regard de Boomerang restait posé au loin, en direction de ce cris d'alarme qui aurait fait déguerpir n'importe qui, mais qui avait étrangement poussé le pégase à attendre quelques instants, comme s'il espérait que le dragon ne se montre à l'instant même ; ce qu'il ne fit pas. Ce fut pourtant Céleste qui fit les premiers pas, directement vers la source du ténébreux appel. Le pégase bicolore posa alors ses grands yeux bleus océaniques sur elle, attendit quelques brefs instants et la suivit au pas. Ce n'était pas une action courageuse, ni même héroïque ou inconsciente. C'était quelque chose de différent, sans qu'il ne puisse dire avec exactitude de quoi il s'agissait. Puis, d'un autre côté, probablement que l'étalon n'aurait pas été capable de laisser Céleste y aller seule, même si elle avait une meilleure méthode que lui pour s'enfuir si la situation devenait trop dangereuse.
Boomerang décida cependant de s'éloigner légèrement de la pégase blanche, sur sa gauche, comme s'il désirait voir la créature sous un autre angle ; ou peut-être même arriver à la surprendre en n'arrivant pas du même côté. Il ne fallut cependant qu'un bref instant avant que cette créature ne pousse à nouveau un cris, faisant aussitôt vibrer ses membres tant il était puissant. Ils s'étaient tout deux rapprochés, mais le dragon également avait fait du chemin de son côté ... justement, on pouvait commencer à entendre de grands craquements de branches à quelques centaines de mètres droit devant eux. Pas de simples petits craquements, mais plutôt des gros, comme si quelqu'un tentait de déraciner à lui seul un arbre centenaire ...