Pourquoi faire un bâtiment si y'a pas d'entrée? oO

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Fenrir venait d'arriver sur les terres de Cloud Nine, tout son passé était presque totalement éradiqué. Il n'avait pas vraiment peur mais se sentait vraiment seul. Et il n'aimait pas vraiment la solitude. Depuis sa naissance, il avait eu l'habitude d'être entouré, d'avoir des amis qui le soutiennent dans ses bêtises et ses fautes et ses amis avaient toujours était en quelque sorte sa famille. Orphelin très tôt pour cause très sombre, le petit mâle avait rencontré sur sa route son futur meilleur ami et frère avec qui il partagea toutes ses idées foireuses. Lui aussi orphelin, il partageait les mêmes aspirations et ressentait la même solitude. Ensemble ils comblèrent ce sentiment et ils fondèrent une bande de Hors la loi. Mais celui-ci tomba amoureux et laissa tombé Fenrir... La suite vous la connaissait. Fenrir furieux s'isola dans une forêt et se retrouva sans le comprendre sur Cloud Nine et devant supporter la douleur atroce que lui faisait ressentir ses nouvelles ailes...

A présent il se trouvait dans une forêt, devant une espèce de temple exactement et.. Sans entrée.

* Décidément ce pays est vraiment trop louche...*

Des plantes, des plantes, et encore des plantes. Machiavel n’en pouvait plus de toutes cette verdure. Elle l’étouffait. Elle était forte et pleine de vie alors que lui n’était plus que l’ombre de lui-même. En effet, même si quelques jours avaient passés depuis son arrivée inexpliquée sur ces terres étranges, l’étalon gris et or ne s’était toujours pas fait à son nouveau corps et à son nouveau monde…
A plusieurs reprises, Machiavel se prit les sabots dans les lianes qui jonchaient le sol. Une fois. Deux fois. Trois fois. Dix fois… C’était la goute d’eau. N’y tenant plus, il s’arrêta brusquement, prit une grande inspiration, et poussa un cri long et rauque où se mêlaient toute la colère et la frustration qui l’habitaient. C’est bête, mais des fois ça fait du bien de gueuler un bon coup…

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Fenrir commençait sérieusement à douter du sérieux de ce monde. Depuis quand on créait un temple sans entrée? Et puis d'abord depuis quand les chevaux avec des ailes? Était il devenu fou? Ou alors il était mort ! Bizarrement il ne se souvenait pas comment... Mais dans tous les cas la souffrance il l'avait connu, parce que croyez le quand il vous dit que se voir pousser des ailes dans le dos, ben ça fait extrêmement mal !

* Y'en a marre ! *

Il tapa du pied dans le temple espérant bizarrement que celui se casse quelque part ou qu'un passage s'ouvre ou autre. " Sésame ouvre toi ! " Toujours rien...

"Silteplait ! " Même chose, décidément ce temple était tous ce qui a de plus pourri sur cette terre. Alors qu'il se mit à se déchainait dessus en pestant contre lui: " Espèce de tas de caillou inutile tu vas t'ouvrir oui !!!!!!!!!!! "

Un cri retentissant vient casser tout son défoulement et sa colère. Ses oreilles se plaquèrent contre son crâne et n'ayant peur de rien, il se décida à aller voir la curieuse bête qui avait pousser ce cri.

* Un ours.. Un Tyrannosaure? On peut s'attendre à tout ici... *

Il contourna un arbre puis deux.. Puis apparut soudain devant lui une silhouette équine qui avait l'air également en colère et qui avait des ailes comme lui.

" Woow ! Fameux cri ! Je suis impressionné. "

Un sourire se dessina sur son visage, Fenrir était plutôt sociale quand il n'embêtait pas le monde et en plus la tête du cheval devant lui était plutôt sympathique, le cheval ailé revoyait en lui son meilleur ami de toujours même si il y avait net différence. La première étant qu'il n'y avait aucune guenon qui le suivait. =)

Machiavel ne pouvait pas dire que ce cri l’avait libéré de toute sa colère et de ses angoisses, mais il l’avait néanmoins soulagé. Satisfait, quoique toujours passablement agacé de ne pas avoir de plus amples informations sur ce qui lui était arrivé, l’étalon relava la tête et pointa les oreilles en avant. Il écouta alors les échos de son hurlement se rependre dans la jungle, devenant de plus en plus faibles jusqu’à finalement se taire et laisser place à un silence étouffant.
Le pégase regarda ensuite tout autour de lui. Sera-t-il capable de se faire à cet endroit ? Retrouvera-t-il un jour le bonheur ?
« Woow ! Fameux cri ! Je suis impressionné. ». Tiré brusquement de ses pensées et persuadé qu’il était seul en ce lieu, Machiavel sursauta. Il leva les yeux vers l’inconnu qui avait prit la parole : c’était un étalon ailé, tout comme lui, avec des cornes, tout comme lui. Sa robe était rouge et ses yeux aussi, et il affichait un sourire sympathique.

« Je t’apprendrais un jour, si tu veux. »

Si le ton était pour le moins solennel, les traits de Machiavel se relâchèrent. Un sourire ne tarda pas à se dessiner sur ces lèvres, un des premiers depuis son arrivée dans ce monde étrange.

Up

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