Jumanji ♣ uc.

Jumanji
La beauté du corps, découronnée de celle de l'âme, n'est un ornement que pour les animaux.

▬ Nom : Jumanji
▬ Surnom : À vous de voir
▬ Âge : 3 ans
▬ Sexe : Mâle
▬ Race : Poney

▬ Liens : //
▬ Troupeau : Montagneuse

▬ Couleur(s) de la robe : Noire rayée blanche avec de petits points turquoises légèrement fluorescents
▬ Couleur(s) des crins : Noirs et blancs
▬ Couleur des yeux : Turquoise
▬ Cornes ? : Deux cornes de bouc
▬ Particularité(s) : Il a déjà son pouvoir (je me retire les points nécessaire, explications dans l'histoire)

Il était une fois ...

▬ Histoire : Du plus loin que je me souvienne, jamais je n'ai été un héros. Jamais les regards n'ont été braqués sur moi, jamais personne n'a été fier de mes choix et mes actions. Jamais on ne m'a regardé pour ma beauté extérieur, puisque je n'étais pas très beau et musclé comme les autres, et jamais on n'a prit le temps de regarder ma beauté intérieure. Car oui, avant mon arrivée ici, je n'avais rien du gentleman faisant craquer les filles, je n'avais rien d'un étalon "à la mode". J'étais petit, plutôt maigrichon, et n'attirait en rien l'attention avec ma robe tachetée de brun et de mes deux prunelles également d'un brun boueux. Mes muscles étaient peu développé, et mon estime de moi en prenait un coup chaque fois qu'un jeune de mon âge passait un commentaire sur mon physique ou sur mon enfance sans amis. Oui, vous pouvez être cruels quand vous voulez.
Jumanji ♣ uc. Jumanj11

Durant mon enfance, je n'ai jamais appris à me défendre. Que se soit physiquement ; un adulte me défendait à chaque fois. Que se soit verbalement ; j'encaissais sans dire un mot. Ce que j'aurais voulu à ce moment, ça aurait été une oreille à qui me confier. Quelqu'un qui n'aurait fait que m'écouter, sans prendre pitié pour moi. Mais non, personne n'osait. Probablement par peur qu'on se moque d'elle, qu'on lui dise qu'elle trainait avec un faiblard, et qu'elle devienne comme moi. Oui, vous pouvez être cruels quand vous voulez. Ce fut pourtant lors de mes 2 ans que je décida de m'enfuir. Sur un coup de tête, j'imagine, car jamais je n'aurais pu deviner toutes ces terreurs se trouvant en dehors des limites des terres de mon ancien troupeau. Jamais même je n'aurais crus avoir à apprendre à me battre, à identifier les dangers et à craindre le moindre bruit suspect ; chose que je ne fut pas capable d'apprendre seul. Ce fut pourtant en m'éloignant beaucoup trop de mes points de repères habituels que je me retrouva sur des terres habités par les bipèdes ; ces mêmes créatures étant les personnages principaux des histoires d'horreurs qu'on nous racontait, avant. Osez imaginer la crainte que j'ai eu, la première fois que j'en ai croisé un, et la confusion prenant place en moi lorsque cet humain me tendis une pomme bien rouge. Folie ? Inconscience ? Désespoir ? Peu importe, puisque je tomba rapidement dans son piège et il m'apporta avec lui, me plaçant avec différents équidés. Voilà était ma chance de refaire ma vie, ou plutôt de me refaire une réputation. Mais tout ne marche pas ainsi, sachez-le. J'avais toujours été le souffre-douleur de ma harde natale ; je ressemblais à un souffre-douleur, mal dans sa peau, timide, effrayé au moindre mouvement trop brusque. La routine retomba rapidement, les insultes furent lancées, et contrairement à mon ancienne harde, ici, ils aimaient se battre pour quelques mètres carrés remplis de terre et de poussière. La première fois qu'on me laissa sortir de ces petites boites en bois, je fut battu au sang par un duo d'étalon castrés voulant montrer leur supériorité. Suite à ce jour, on ne me laissa plus jamais aller à l'extérieur en compagnie d'autres équidés ; peut-être était-ce mieux ainsi. Je restai un bon 6 mois ainsi, à endurer cette vie sale à ne rien faire, à ne pouvoir aller nul part. J'étais bien nourrit cependant, prenant rapidement du poids, à force de manger et de ne rien faire de mes journées. Je n'étais pas gros, mais je n'étais plus maigre. Mais voilà qu'un jour, tout chamboula. Un des bipède m'ayant apporté à l'extérieur ne referma pas correctement la porte derrière lui. Je n'eus qu'à pousser délicatement les quelques planches de bois en faisant attention aux fils électriques, et je fus à l'extérieur dans le temps de le dire. Mon premier réflexe fut de sourire à grandes dents devant ma victoire face à ces humains ; après tout, c'était bien la première fois que je réussissais dans quelque chose. Mais il ne fallut que quelques brèves minutes avant qu'on m’aperçoivent et qu'on se mette à ma poursuite. Ce fut des deux étalons castré, hanarché jusqu'au cou qui se mit à ma poursuite, monté par un bipède enragé. Malgré mon galop effréné, mes foulées de plus en plus longues et rapides et de toute ma volonté, l'humain me rattrapa et m'envoya une fléchette en pleine encolure. Les effets du somnifère firent rapidement effet sur moi vu mon pulsation cardiaque rapide ; je tomba au sol à moins d'une centaine de mètres plus loin, m'endormant comme un gros bébé.

Mon réveil sur les terres de Cloud Nine fut brutal. Ce fut la douleur qui me réveilla, et ce fut elle qui me cloua au sol durant de longues et interminables minutes. Ma tête me faisait un mal de chien, vous ne pouvez pas imaginer à quel point. Enfin, si, mais passons. Je me souviens avoir serré la mâchoire pour tenter de canaliser la douleur, mais rien ne marchait. Je finis donc par pousser un cris tranchant l'air comme un couteau, sachant malgré moi que personne ne viendrait m'aider. Bientôt, je finis par réussir à me lever, sentant cet épais liquide rouge couler sur mon visage. Mon sang ? Aussitôt, je me retourna pour voir qui était le coupable de cette attaque, mais ne vis personne, seulement ce paysage nouveau. Où était cet hongre monté de cet humain ? Où était le ranch, le pré, et la forêt où je m'étais endormi ? Étourdis, je resta là durant un moment avant de décider de trouver un endroit pour me nettoyer. Fouillant l'endroit du regard, je finis par apercevoir un petit lac non loin. Je m'y dirigea alors et fut choqué par ce que je vis à la surface de l'eau. Paniqué, je recula vivement en tentant de reprendre mon souffle, me redirigeant alors à nouveau vers le lac pour y observer mon reflet. Mon corps si maigrichon était devenu musclé et plus large. Mon poil avait également prit une couleur d'un noir d'encre, rayé de plusieurs lignes d'un blanc écarlate. De petits points turquoises s'y trouvaient également, se mariant parfaitement à mon regard tout aussi bleu que ces dernières. Mais ce n'était pas tout, au contraire. Sorties de mon crâne se trouvaient deux grandes cornes courbées, immaculées de mon propre sang. Un cris sorti alors à nouveau de ma gorge sèche ; un cris de peur et de désespoir. Où était-je ? Il me fallait des réponses. Mais je ne croisa personne, j'étais complètement seul, à nouveau.
Je finis cependant par passer par dessous cette étape avec les jours et les semaines, me contentant de me balader sur ce nouveau territoire en m'interdisant de me poser la moindre question. Mes cornes me faisaient cependant toujours rappeler que je n'étais pas normal ... qu'adviendrait-il si je finissais par tomber nez à nez avec un de mes semblable ? Je n'en savais alors rien. Ce fut après quelques courtes semaines que je finis par croiser l'océan. Jamais je n'avais autant eu envi de m'y baigner, et jamais cette sensation ne m'avait rendu aussi heureux. Je resta dans l'eau durant de longues heures interminables sans même m'en lasser, et je me rendis rapidement compte que je pouvais respirer sous l'eau. Était-ce un rêve ? Parce que ça en avait tout l'air. Mais là ne fut en rien la plus surprenante de mes découvertes. Quelques jours plus tard, je remarqua que je pouvais modifier l'apparence de mon corps. Plutôt banal, mais quand même. Je changeais la couleur de mes crins, et même la couleur de mes yeux. Mais ce fut quelques jours plus tard que je réalisa l’ampleur de mon pouvoir ; je pouvais prendre une forme animal à condition de l'avoir touché physiquement avant. Ma première expérience fut celle d'une petite louve blessée que j'avais touché par curiosité durant mon périple sur les terres de Cloud Nine. La transformation se fit quelques jours plus tard alors que je tentais de retrouver mon ancienne apparence et étrangement, la douleur ressentie n'était pas si incroyable que ça. Enfin, disons simplement qu'elle n'était pas comparable à celle ressentie lors de la pousse de mes cornes.
Pour le moment, la seule transformation que je suis capable d'effectuer est celle de cette petite louve, puisque c'est le seul animal que j'ai touché pour le moment. Je n'ai également rencontré aucun équidé encore, mais peut-être que cela viendra plus tard ? Enfin, j'espère que non. Je n'ai pas envi de retourner dans ma vieille routine de souffre-douleur, jamais.

▬ Caractère : Malgré le fait que Jumanji ait changé de corps, il n'a toutefois pas changé de caractère. Toujours aussi timide, maladroit et peu bavard, il a toujours une grande difficulté à aller vers les autres ; même qu'il n'y va pas du tout. Il vous ignorera, soyez-en certains. Ce jeune poney éprouve toujours une grande haine envers ses semblables. Il déteste tout ce qui est attirant, séduisant, différent et même trop complexe. Il déteste toujours autant ces équidés "populaires" qui se croient tout permis, le genre d'équidé qui se servaient de lui alors qu'il était plus jeune. Voilà pourquoi Jumanji reste plus intéressé par les poney et non par ces autres races peuplant les terres de Cloud Nine. Il préfère ce qui est discret, se mêlant à la foule, et n'ayant pas une personnalité explosive. Il aime le calme, et non la violence. Il aime la solitude, et non la foule. Au fond de lui se cache un étalon malheureux qui ferait pourtant n'importe quoi pour quelqu'un qu'il jugerait en valoir la peine. Le problème, c'est que jusqu'à ce jour, personne n'a valu la peine à ses yeux.
Cet étalon est en quelque sorte toujours le souffre-douleur d’antan, coincé dans le corps d'un guerrier expérimenté. Ça ne fait pourtant en rien un bon combattant, ou un beau parleur. Ce corps ne lui convient pas, vous serrez d'accord avec moi. Jumanji a beaucoup à apprendre de l'amitié, la confiance et la vie sauvage. Saurez-vous l'aider ?

Toi, derrière l'écran

▬ Votre pseudo : Charm Illusion
▬ D'où connais-tu le forum ?: Je l'ai créé è___é
▬ Avez-vous lu la Bible Sacrée en entier ? : Je l'ai écrit è___é
▬ Un dernier mot chanceux ?: Je suis ton père è___é