| | Auteur | Message |
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Machiavel Je deviens accro à CN.
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| Sujet: Concours d’écriture Sam 3 Déc - 15:10 | |
| Concours d’écriture
Votre truc à vous, c’est l’écriture ? Et bien vous allez être contents, car dans ce concours c’est votre plume qui va être mise à l’épreuve. En effet, vous allez devoir inventer ou réécrire à votre sauce un conte de Noël dont le personnage principal sera votre personnage. Ça vous tente ? Alors dépêcher de vous inscrire ! Vous avez jusqu’au 25 pour vous inscrire et poster votre candidature.
Gains : 20 points pour le gagnants.
Membres qui participent : - Angel Cloud - Esmeralda - Louve
Dernière édition par Machiavel le Sam 10 Déc - 16:31, édité 3 fois |
| | | Angel Cloud Petit poney veut de l'attention
▌Parlottes : 154
| Sujet: Re: Concours d’écriture Sam 3 Déc - 15:20 | |
| Je veux bien tenter aussi. :) C'est "Conte" et non "Compte" en passant. :) |
| | | Machiavel Je deviens accro à CN.
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| Sujet: Re: Concours d’écriture Sam 3 Déc - 15:26 | |
| Fiou, honte à moi ^^'. Je rectifie et je t'ajoute tout de suite. |
| | | Esmeralda ~ J'accueille les nouveaux comme un habitué
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| Sujet: Re: Concours d’écriture Sam 3 Déc - 18:59 | |
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| | | Machiavel Je deviens accro à CN.
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| Sujet: Re: Concours d’écriture Dim 4 Déc - 14:39 | |
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| | | Louve Je commence à être cool avec mes 200 messages passés
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| Sujet: Re: Concours d’écriture Sam 10 Déc - 16:28 | |
| Je m'inscris. |
| | | Machiavel Je deviens accro à CN.
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| Sujet: Re: Concours d’écriture Sam 10 Déc - 16:31 | |
| Cool, je t'ajoute tout de suite =). |
| | | Esmeralda ~ J'accueille les nouveaux comme un habitué
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| Sujet: Re: Concours d’écriture Sam 10 Déc - 17:58 | |
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| | | Louve Je commence à être cool avec mes 200 messages passés
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| Sujet: Re: Concours d’écriture Sam 10 Déc - 19:28 | |
| Par contre j'aurais une question pour cette histoire de Conte de Noël. Je voulais savoir ce que tu entendais par Noël... Puis-je prendre le conte que je veux ? (Petit Chaperon Rouge, Cendrillon etc.) ou des éléments précis doivent être abordés pendant ce conte ? :3 Y a t-il un maximum de mots à ne pas dépasser ? Un minimum ?
edit ;; in fact, ca fait plus qu'une question... xD |
| | | Machiavel Je deviens accro à CN.
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| Sujet: Re: Concours d’écriture Sam 10 Déc - 20:08 | |
| Alors, alors. Il n'y a pas de maximum ou de minimum de mots à respecter. Après, au niveau du conte, il faut qu'il ai un rapport avec un Noël et que ton personnage sur Cloud Nine en soit le personnage principal : tu peux prendre un conte déjà existant et le refaire à ta sauce (comme le conte du méchant gipsous et des trois fantomes de Noël par exemple) ou en inventé un de toutes pièces. Mais, si tu veux, rien ne t'empêche de t'inspirer de contse n'ayant aucun rapport avec Noël (le petit chaperon rouge par exemple) et les adapter, les modifier, les transformer à souhait pour qu'ils répondent au thème =). |
| | | Louve Je commence à être cool avec mes 200 messages passés
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| Sujet: Re: Concours d’écriture Sam 10 Déc - 20:26 | |
| D'accord, merci beaucoup. <3 On t'envoie les textes via MP ou ici ? |
| | | Machiavel Je deviens accro à CN.
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| Sujet: Re: Concours d’écriture Sam 10 Déc - 20:31 | |
| C'est comme tu veux, mais je préfererais ici (j'ai peu peur d'oublier et de supprimer par erreur le mp dans lequel tu m'auras envoyé ton texte ^^) |
| | | Louve Je commence à être cool avec mes 200 messages passés
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| Sujet: Re: Concours d’écriture Mer 21 Déc - 22:24 | |
| La petit ponette aux allumettes
Il était une fois, sur Cloud Nine un territoire que l’on appelait Nordique. Ces terres dénudées semblaient repousser ne serait-ce qu’une étincelle de vie. L’air y était glacial, le paysage austère, désolé et macabre. Les neiges éternelles maculaient les montagnes, pourfendant les cieux, cherchant par la même occasion à attiser la colère de la foudre. Quelques tâches vertes, perdues dans le panorama, clairsemaient le flanc des montagnes, maigre symbole de végétation. Un nombre incalculable de pics rocheux se faisaient face. Deux d’entre eux, insensibles à l’érosion du temps, fiers et courageux, semblaient reliés par un passage dangereux, fil d’araignée au milieu de sa toile. Efflanqué, le pauvre chemin était suspendu au dessus du vide, miteusement grignoté par les intempéries. Grêle, flocons et pluie étaient tombés successivement sur le pont diaphane, essayant de briser ses dernières résistances, coûte que coûte. Un famélique et joli feuillu se tenait droit comme un i sur cette passerelle inhospitalière. À l’ombre de ses branches se tenait une petite chose, frêle, que l’on appelle être vivant. On pouvait reconnaître aux signes distinctifs de sa race qu’elle n’était autre qu’un poney, un vulgaire poney aux ailes déchirées par les heures. Le couloir était peu fréquenté. Toutefois, il se tenait périodiquement un marché de l’autre côté des monts enneigés, seulement accessible de cette manière. Cette petite ponette, qui se révélait être une orpheline, tenait entre ses sabots une petite boîte, aux odeurs de charbons et à la couleur de braise. À l’intérieur de ce carré de carton se trouvait une vingtaine d’allumettes, dont quelques unes brisées, d’autres humides, la plupart inutilisables.
La pouliche espérait de tout son petit cœur que l’un des passants s’arrêterait pour acheter sa marchandise, ce qui lui permettrait de vivre quelques jours encore. Les quelques promeneurs s’aventurant sur le ponton ne daignaient pas lancer ne serait-ce qu’un regard à cette mendiante. Les crins emmêlés, gorgés de neige, la robe en bataille, frissonnante au milieu de cette tempête, donner une seconde de leur temps précieux ne ferait qu’aggraver son cas. À la fin de la journée, en faisant son inventaire, elle ne put compter que des regards hautains et des soupirs las comme seul butin.
Le marché qui se trouvait à l’autre bout de cette allée dangereuse n’était autre qu’un marché de Noël. Autrefois, la magie de cette fête imprégnait l’air frisquet des sommets. Autrefois, joie, bonne humeur et bonheur grisait les équidés. Autrefois. Aujourd’hui, il n’en restait qu’un souvenir, vague, dormant sur une lie de glaçons, étrange, flou, distant. La petite pégase le savait très bien. Elle regardait ses allumettes d’un œil triste et morne, torve. Roide, elle scrutait les ténèbres qui, lentement, s’installaient tranquillement autour d’elle. Ils l’enveloppaient d’un manteau troué, laissant passer l’air comme le papier laisse passer l’eau. Des formes lugubres dansaient devant les yeux de la ponette. Harassée, affamée, une idée vint germer dans son esprit. Ce ne fut qu’un petit bouton au début, qu’un petit bourgeon. Il grandit. Il devint rosier. « - Et si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes sabots ? » C’est ce qu’elle fit. Quelle merveilleuse flamme c’était ! Vive et flamboyante, elle ressemblait au plus grand brasier qu’elle n’ait jamais vu. Elle se sentait presque entourée de sa famille, réchauffée entre les corps vivants. Elle allait étendre sa crinière, lorsque la petite flamme s’éteignit brusquement : le troupeau disparut, la ponette restait là, tenant un petit morceau de bois à moitié brûlé. Elle frotta une seconde allumette. La lueur se propageait partout : elle dansait le long de l’arbre, léchant ses racines piégées dans le froid. Derrière elle, sa mère lui tendait une touffe d’herbe alléchante. Alors que ses dents allaient se refermer dessus, plus rien. L’allumette s’éteint. La ponette prit une troisième allumette, et sentit l’odeur fraîche des herbes pharmaceutiques que vendaient les boutiquiers de l’autre côté. Elle tendit l’encolure pour en attraper une, laissant l’odeur âcre mais doucereuse des plants ankyloser ses sens. Et puis, plus rien : la flamme s’éteint. Au loin, elle entend un râle bien connu. « Voilà quelqu’un qui va mourir… » Elle en allume une autre. « - Mère, mère ! À chaque nouvelle allumette, je sais que tu vas me quitter. Reste, je t’en prie, ou emmène-moi avec toi. » Alors la ponette alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir sa mère le plus longtemps possible. Sa mère la prit, l’emmena en un lieu où, ni le froid, ni la faim, ni le chagrin ne pourrait l’atteindre.
Le lendemain matin cependant, les passants trouvèrent près de l’arbre le corps de la pégase : ses joues étaient rouges, elle semblait sourire. Elle était morte de froid, dans la nuit qui avait apporté à tant d’autres joies et plaisirs. Elle tenait près de son cœur, toute raidie, les restes brûlés d’un paquet d’allumettes. - Quelle sottise ! dit un sans-cœur. Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ?
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| | | Angel Cloud Petit poney veut de l'attention
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| Sujet: Re: Concours d’écriture Mer 21 Déc - 23:28 | |
| Coucou ! Désolée je n'ai pas le temps. Je comptais faire demain mais une amie vient chez moi jusque vendredi soir... Enfin, j'essayerai tout de même, mais pas sûr. :/ J'adore ton histoire Louve ! |
| | | Louve Je commence à être cool avec mes 200 messages passés
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| Sujet: Re: Concours d’écriture Jeu 5 Jan - 21:38 | |
| Merci beaucoup Angel Cloud. Esmeralda, as-tu eu le temps d'écrire ton texte ? Pour les autres, il n'est pas trop tard, je peux rajouter un délai. |
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| Sujet: Re: Concours d’écriture | |
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