(Rooh, puis zut : je me lance ^^)

Insouciant, Machiavel filait à toute allure dans la pénombre. Ce soir, il affrontait le vent dans une course de vitesse effrénée au milieu des lucioles.
La respiration de l’étalon était régulière, quoique un peu bruyante, et les battements de son cœur faisaient vibrer ses tympans. Le pégase avait atteint l’apogée de sa vitesse quand, soudain, son instinct lui ordonna de faire quelque chose qu’il n’avait encore jamais fait : déployer ses grandes ailes grises. Ecoutant sont for intérieur, Machiavel s’exécutât, et il senti des ailes s’étendre, gonflée par le vent.
Tout en continuant de galoper à toute allure, l’étalon commença à battre des ailes. Un battement. Deux battements. Il se sentait plus léger, défiant la gravité et ses lois. Il était sur le point de quitter le sol lorsqu’une silhouette apparu dans son champ de vision : la collision allait être inévitable si le pégase ne freinait pas dès maintenant…
Dans un petit bond précipité, Machiavel tendit ses membres antérieurs en avant pour ralentir de toutes ses forces. Cependant, malgré tout ses efforts pour stopper sa folle course, la physique était contre lui : il dérapa jusqu’à percuter l’inconnu de plein fouet.

Machiavel avait été propulsé en avant lors de la collision, et il était encore sonné par le choc. L’étalon essaya de se redresser tant bien que mal, mais à peine avait-il levé la tête qu’il fut prit d’un horrible vertige. Dans un grognement, le pégase se résigna à attendre quelques secondes avant de retenter la chose.
Bientôt, il fut aspergé de boue, ce qu’il le força à reprendre ses esprits : « Oups. ». Machiavel leva les yeux dans la direction de la voix, et c’est là qu’il vit une licorne robuste qui avait dû avoir une robe de couleur pie avant qu’il ne lui fonce dedans. Le pégase se releva avant de prendre la parole d’un ton un peu mal assuré.

« Est-ce que ça va ? »

Dans ses grands yeux plein d’innocence, on pouvait clairement voir qu’il était désolé.