« I Desapper »

« I Desapper »

Le jeune étalon se trouvait sur la rive des terres de Cloud Nine, droit devant la mer, silencieux. Au loin, il pouvait remarquer l'Île Mystérieuse reposer, entourée de violentes vagues agressives. Faisant quelques brefs pas en direction de la mer, Boomerang fini par déployer ses grandes ailes vertes, fit quelques foulées et s'élança avec maladresse dans les airs. Après tout, il n'avait pas réellement eu l'occasion de se pratiquer à voler, bien qu'il se débrouille relativement bien pour un "débutant" ...

La belle pécorne avait décider aujourd'hui de sortir de la végétation pour aller marcher sur le sable. Depuis qu'elle c'était réveillé ici, elle n'en est jamais partie. comme d'habitude, elle était seule. La solitude ne la dérange pas trop, juste le fait qu'il n'y a aucune discussion. Elle aime passer ses journées à contempler la mer, le ciel, le volcan, le moindre petits grains de sables, s'entraîner à voler, 'fin bref. Valentine s'amuse à sa façon quoi. Mais parler à quelqu'un lui f'rai plus que du bien. Le seul hic, c'est que la jument est timide. Et ouais, être timide vos enlève toute possibilité de parler à moins d'être courageux. Et ben il se trouve, que Valentine est courageuse. alors elle marche, à la quête d'un compagnon de discute. Elle s'arrêta au pied de la mer pour enfin apercevoir une forme dans le ciel. Il se dirigeait droit sur elle, ou plutôt sur l'île.

La grande confiance de l'étalon s'envola pourtant brusquement lorsqu'il osa jeter un coup d'oeil autour de lui. Là, la mer se déchaînant au loin, et derrière lui la rive s'éloignant lentement. Prit d'un moment de panique, le pégase perdit complètement le contrôle de ses ailes et tomba tel un crash d'avion directement dans l'océan. Encore une chance qu'il sache nager.
Visiblement, il se trouvait être à nouveau sur les terres de Cloud Nine, n'ayant même pas réussis à franchir le dixième de l'océan le séparant de l'île mystérieuse ... Il n'avait du coup pas vu la pécorne non plus.

Voyant le mystérieux pégase tomber à l'eau, la jument paniqua au plus haut point. Elle se cabrait et hennissait à la mort, comme si un crocodile se tenait devant elle pour la manger. Croyant que le pégase était entrain de se noyer, ni une ni deux, elle sauta à l'eau. Ce qu'elle ne sait pas c'est que les équidés savent nager d'instinct. Trop tard, là voilà entrain de nager au secours du mâle. Le menton relevé, elle battait des jambes comment elle pouvait contre la mer déchaînée. Une énorme vague s'approcha dangereusement vers elle. Ne la voyant pas venir,Valentine se la prit en pleine face. Elle recracha l'eau et toussa un bon coup. Elle reprit sa nage, concentrée sur sa cible.

Mais à peine avait-il eu le temps de tomber à l'eau qu'il était déjà de retour à la terre ferme. Après tout, il n'avait pas plané bien loin, et il était plutôt en forme. Son orgueil en ayant toutefois pris un bon coup, Boomerang botta d'un coup d'antérieur dans le sable blanc et reposa les yeux sur l'Île Mystérieuse au loin. Ce fut à ce moment qu'il remarqua la silhouette d'une étrangère dans l'eau, bousculée par de grandes et dangereuses vagues. Aussitôt, le pégase poussa un puissant hennissement qui trancha l'air avec force et impuissance. Il ne pouvait pas se jeter dans la gueule du loup pour aller l'aider, ni même de s'envoler à son secours ..

Dotée d'un courage immense, Valentine continuais de battre des membres. Elle s'aperçut trop tard que le pégase était de retour sur la terre ferme. Le bruit des vagues résonnaient dans ses oreilles et elle ne put qu'entendre l'hennissement de l'étalon en murmure. Et là, l'incroyable se produisit. La jument se tenait debout sur ses quatre sabots, entrain de surfer sur les vagues. " Qu'es qui c'passe ? Je-je court sur l'eau ? " Complètement perdue, la pauvre Valentine, impuissante dut attendre d'être de retour sur la terre ferme. Elle se retourna et, devant elle, dans l'eau, se tenait deux dauphins. Un resplendissant de sourire apparut sur son visage. Elle les salua de remerciement. Après les avoirs regardé partir, elle se retourna pour enfin voir devant elle le mystérieux étalon.

Boomerang observa la scène, surpris, et ne put prononcer un seul mot. Était-ce courant de voir ce genre d’acrobaties ? Restant toujours sur la terre ferme, observant la femelle se rapprocher, le pégase fini par s'ébrouer pour tenter de sécher ses ailes puis il s'approcha de l'inconnue lorsqu'elle toucha la rive de sable blanc.
« Ça va ? Vous ne vous êtes pas blessé ? » S'inquiéta-t-il aussitôt, en faisant quelques foulées en sa direction, l'analysant rapidement. Non, elle ne semblait rien avoir de brisé ...
Son regard s'attarda un moment sur les grandes ailes de la femelle. Elles ressemblaient à celles des libellules, et aussitôt Boomerang se demanda si elles étaient ou non fragiles ...

Quelle chance qu'avait eue Valentine. Si ces mammifères n'auraient pas été là, elle serait noyée au fond de l'océan. Elle s'attarda sur le beau pégase coloré. La femelle bicolore étira son joli visage avec son magnifique sourire. Devant elle, se tenait le pégase qu'elle avait vu tomber à l'eau, il était sein et sauf ! Elle lui répondit avec grande joie :

« Je vais bien, merci. Je m'appelle Valentine. Et vous ? »

« Boomerang, enchanté Valentine » Lui répondit-il aussitôt en affichant un petit sourire rassuré au coin de ses lèvres bicolores. Puis il fit à son tour quelques pas en direction de la femelle, intéressé par le fait qu'elle possédait à la fois des ailes, mais également une grande corne au milieu du front.
« C'était toute qu'une ... performance » Dit-il alors en donnant un petit coup de tête en direction de l'océan.

Valentine haussa un sourcil tout en suivant du regard la direction qu'indiquait Boomerang de la tête. En posant son regard sur l'océan, la femelle aux ailes de libellules compris aussitôt.

« Ah oui... Hm, ce n'était rien. Comme on dit, le courage donne des ailes. »

Elle posa son regard sur le mâle coloré. Passant son regard du front à son dos. Elle soupira.

L'étalon coloré inclina légèrement la tête de côté, observant toujours la femelle. Le courage donne des ailes ? Jamais il ne l'avait entendu celle-là, et pour être honnête, il ne voulait pas trop y croire non plus.
« Vous aviez pourtant l'air bien à l'aise dans les airs tout à l'heure ... » Fit-il par la suite, dilatant doucement les naseaux pour capter l'odeur de Valentine, son odeur se mêlant à celle plus marine des lieux. « Dois-je en déduire que vous n'êtes pas nouvelle sur ces terres ? »

A vrai dire, ce dicton là, elle l'avait inventé. Es pour cela qu'elle a hérité d'ailes ? Ca c'est un nouveau mystère à résoudre, mais passons. Valentine se crispa à la question de l'étalon. Car d'après l'odeur que lui apportais la brise, il n'est pas stérile. La jument c'était réveillée il y a de cela longtemps sur l'île. Trop longtemps pour qu'elle s'en souvienne bien. Mais elle se redressa, l'air de rien, et accepta de répondr eà la question du pégase.

« Je me suis réveillé en jour sur l'île là-bas. C'était il y a longtemps, oui. Bref, et toi ? »

La jument tâcheté s'étonna elle même. Elle lui avait parlé comme la foudre, d'un ton calme et souriant.

À sa réponse, Boomerang tourna la tête en direction de cette île, au loin. Il pouvait remarquer les vagues se déchaîner contre les rochers, empêchant quiconque de quitter cet endroit. En effet, si elle n'avait pas eu d'ailes, probablement que la femelle serait toujours coincée là-bas.
« C'est vrai que vous n'avez probablement pas eu le choix d'apprendre à les utiliser, coincée là-bas .. » Fit-il alors en reposant finalement les yeux sur elle. « Je suis arrivé il y a un peu moins d'une semaine, sur les terres un peu plus à l'Est. » Répondit-il par la suite.

Valentine secoua la tête, comme pour lui " non ". S'il croyait qu'elle n'aurait pas put apprendre à voler là-bas, il se trompe. Elle aurait très bien put... Mais elle ne voulait pas. Elle était un peu dégoûtée de ces choses. Elle se mit bien en face de lui, le regardant droit dans les yeux.

« Bien sûr que non. Si je l'aurais voulu, j'aurais apprit à voler là-bas. Franchement, regarde-moi. tu ne me trouve pas... »

La pécorne bicolore ne trouvait pas le mot " juste ". Bizarre ? Non. Di... ? Si... ? Bah, elle l'a pourtant sur le bout de la langue ce fichu mot. La belle Valentine parcourra son corps de ses yeux, tournant légèrement l'encolure sur le côté. Ses yeux passa de ses ailes ressemblant à celles de libellules à celles de Boomerang.

Mais justement, Boomerang croyait qu'elle avait été obligée d'apprendre à se servir de ses ailes tandis qu'elle était sur l'île, parce que sinon elle n'aurait eu aucun moyen de s'y 'échapper'. Il fronça toutefois les sourcils lorsqu'elle se mit à parler, trouvant soudainement son attitude étrange.
« Oui ... ? » Fit-il alors en ne comprenant pas trop ce qu'elle voulait dire.

UP

[ Je ne réponds que le week-end, excuse-moi ^^' ] [ Et aussi dans mon Rp j'me suis trompée. J'ai écrit bizarre alors que je devais l'écrire XD ]

D'un coup, le mot vint fait frétiller sa langue. Ah, elle avait enfin ce fichu mot. Elle reporta son regard sur Boomerang et ouvrit la bouche pour lui répondre :

« Tu ne me trouves pas bizarre ? »

Elle sructa l'expression de Boomerang. Ce serait génial que le premier qu'elle rencontre, oui car c'est le premier de sa rencontre, la comprenne. Oui il faut la comprendre Valentine, vous seriez pas choqué vous d'être séparé de votre famille et vos amis, d'attérir ici et se vir poussez une corne et des ailes ? Et en plus être totalement différente ? Valentine est unique, mai l'unique est triste.

« Bizarre ? » Répéta-t-il alors, surpris. « Regarde autour de toi et tu verras que dans ce monde tu n'as rien de bizarre, mais tout de magnifique » Souffla-t-il par la suite, en radoucissant légèrement sa voix. Après tout, elle n'avait qu'à le regarder. Oui, elle avait à la fois une corne et une paire d'aile, mais elle enviait certainement plusieurs équidés ici. De son côté, Boomerang avait tout ce qu'il y avait des plus bizarres. Une paire d'aile devenant banale dans ce monde, certes. Mais ces cornes étranges en forme de bouc ou encore la couleurs de ses crins ? Aviez-vous réellement déjà vu un équidé aux couleurs de l'arc-en-ciel ? Certainement pas non.

Valentine fut en quelques sorte émue par les paroles de l'étalon. Ouais, émue et ravie. Et puis, il avait raison. Oui mais ce qu'il faut comprendre, c'est qu'elle se sent seule. si seulement une autre pécorne pouvait pointer le bout de ses naseaux, ça serait plaisir. «Merci, mais tu ne comprends pas. Plein de poney te ressemble, alors que moi je suis unique. Et être unique n'est as du tout plaisir.»

« Pleins de poneys me ressemblent ? » Répéta-t-il alors, surpris par ses paroles. « Tu es le mélange de deux espèces, voilà tout. Ce n'est pas commun, certes, mais c'est toutefois moins bizarre qu'un étalon aux cornes de boucs et aux crins multicolores! » Lâcha-t-il alors en se mordant finalement la lèvre inférieure, détournant le regard pour faire quelques pas non loin. Non, pas une fois il n'avait croisé quelqu'un dans "son genre", tandis qu'à plusieurs reprises il avait croisé des licornes ou des pégases, mais jamais autant colorés et visibles que lui l'était.

Valentine regretta aussitôt ses paroles. L'avait-t-elle vexé ? Pourtant, rien de vexant n'avait quitté sa bouche. « Boomerang ! Je suis désolé si je t'ai vexé... » lui cria-t-elle a son attention, tout en le rejoignant. Elle se mit face à lui, les jambes tremblants de stresse. « Tu as dus mal me comprendre. Ce que je veux dire... C'est que je me sent seule face à tout ces poney. Moi, je suis unique avec ma corne et mes ailes. Toi tu n'es pas unique avec tes ailes. » [ Pardon, j'ai pas trop d'inspiration. ].

Mais au contraire, Boomerang l'avait très bien compris. Il comprenait qu'elle se croyait si spéciale et étrange, ou plutôt bizarre, mais selon son point de vue, elle ne l'était pas tant que ça. Ou du moins, pas autant que lui pouvait l'être, principalement côté couleurs. Il décida pourtant de changer de sujet, n'aimant pas la tension qui commençait à s'installer.
« Oui ... enfin, disons qu'on a tout les deux raison » Se contenta-t-il de conclure en s'arrêtant complètement, poussant un léger soupire en posant les yeux vers l'île mystérieuse.

Valentine comprit aussitôt à l'expression et aux mots de l'étalon arc-en-ciel qu'il voulait changer de sujet. Ouais, paf on jette. Bien sûr que vous aez tout les deux raisons, comme ça on en parle plus. Tais-toi. « Boomerang, tu viens des Terres Exotiques ? »

Un léger sourire étira alors les fines lèvres purement masculines de l'étalon.
« Boomerang, tu viens des Terres Exotiques ? »
À cette question, le mâle secoua négativement la tête, reposant ses grandes prunelles d'azur sur la femelle. « Non, des terres Continentales » répondit-il alors, ne trouvant pas l'utilité de lui révéler son statu de dominant pour le moment. Après tout, le pégase n'était pas quelqu'un de bien vantard et ne trouvait pas bien utile de le crier sous tout les toits.
« Pourquoi ? Tu en fais partie ? » Demanda-t-il en retour.

Ce n'est dangeureux de s'aventurer hors de ses Terres ? « Euh oui. C'est pas dangeureux de se promener sur des Terres qu'on n'habitent pas ? » Que fera Dragonfly si il le trouvait sur ses Terres ? Que dira-t-il ? Non Dragonfly et bien trop gentil, bien trop mignon. Mais qu'es que je dis moi ? De petites pomettes roses apparurent sur les joues de la pécorne. Elle rougissait.