# Je suis venu te dire que je m'en vais.

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La jument noir et rouge était immobile sur le sol en terre où l'herbe avait énormément de mal à pousser. De ses yeux ensanglantés elle observait la scène qui se déroulait de l'autre côté de la barrière, sur l'autre plaine. Un petit troupeau de biche poursuivit par une tornade qui enveloppait quelques éclairs. Haussant un sourcil, elle en déduit que le mieux était de rester le plus éloigné possible de ces petits animaux naïfs. Tournant les talons, elle fit face à un petit chemin devant elle qui menait à une maison à trois étage à l'allure lugubre plus loin.

Je m'étais assoupi dans la maisonnée attendant que la tempête cesse mais lorsque je me réveillais et regardait à l'extérieur, rien n'avait changé. La maison était toujours autant illuminé à chaque éclair et il y avait toujours le vacarme du tonnerre qui faisait trembler le sol sous mes pieds. Je commençais à me dire que j'allais devoir partir d'ici et galoper entre les éclair pour rentrer sain et sauf sur des terres plus accueillantes. J'étais à l'étage et je commençais à descendre par l'escalier assez étroit pour mes pattes quand je vis une ombre sur le chemin qui venait vers moi.

Valentine tu trouves pas ça bizarre ? Dès qu't'as poser le sabot sur cette herbe, une tornade est apparu. Valentine, fuit !
La belle pécorne savait qu'il y avait danger, mais elle refusait de partir d'ici sans savoir ce qu'il s'y passait. Elle fit volte-face pour emprunter petit chemin qui menait à un grand bâtiment rouge. C'est à ce moment précis que chosit une pégase, tâché de rouge, pour s'anguager sur le même chemin. Un " Cool j'suis pas seule. " résonna dans ses pensées.

« Hey ! »

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Sa queue traînait au sol, laissant une grande marque sur le chemin en terre, et sa longue crinière voilait la quasi totalité de son visage, ne montrant qu'un unique oeil de sang ; ce soir, elle se sentait bien, dans son élément, à l'aise. Puis, quelque chose venait tout casser : un 'hey', qui résonna légèrement, un peu camouflé par le grondement des éclairs. La pégase s'arrêta puis tourna brusquement la tête dans la direction de l'inconnue, la fusillant du regard comme si elle venait de faire une erreur. Ce qui était le cas. Elle renâcla, puis, sans attendre, reprit sa route jusqu'à la vieille maison.

Wolfy je épond à ta plae si ça te gêne pas ^_^"

La jument tâchée de sang se tourna vers Valentine pour en faite l'ignorer, avec un regard noir, et se détourner pour reprendre son chemin vers la grange rouge. Et ben, merci beaucoup. non mais oh ! C'est qui, qui t'as éduquer que j'lui apprenne la politesse ? Mais déterminée comme elle est, Valentine ne perdit l'équilibre. " Tu m'fais pas peur. " Elle pensait à ça, ouais, un peu près. Un peu près beaucoup. La pécorne prit un léger trot pour se mettre à la hauteur d'la malpolie et, repassa au pas quand elle fut à sa hauteur, au début elle ne dit rien mais elle finit par tourner l'encolure vers l'inconnue et l'ouvrir« Je m'appelle Valentine, sympas de m'avoir ignorer. T'es coincée ou quoi ? » La licorne aux ailes de libellulles sentait un regard pesant sur elle, venant droit de la grange. Mais elle n'osait regarder.

Décidé à l’accueillir dans cet abri, je me remis à descendre les escaliers quand une seconde ombre la rejoignis. J'arrivais sur le plancher des vaches et regarda en détail les deux chevaux qui venaient vers moi. Tous deux semblaient avoir des ailes, tout comme moi ! Je fis un pas en avant quand je remarquais qu'il me semblait y avoir de la tension dans l'air. Certes il y avait des éclairs mais c'était autre chose... La première silhouette pris un pas déterminé pour arrivé dans la grange tandis que l'autre semblait perdue. Cela ne dura pas longtemps ! Rapidement elle prit le trot pour rattraper l'autre et j'entendis des bribes de voix comme des sympa... ignoré... coincée... quoi... Mouais, on ne pouvait pas vraiment savoir ce qui se tramait. J'étais décidé à attendre leur arrivé mais pas à les regarder comme ça, il fallait que je trouve quelque chose... Je me retournais et vis deux grosses bottes de paille et une de foin. Il me restait un peu de temps pour arranger la grande car les voix avaient l'air aiguë, des femelles !