Loin, très loin, encore et encore. Pourquoi ? Aucune idée … Juste le désir d'aller très loin. Partir, sans retour. Quitter cet endroit. Une envie de liberté, quelque chose qui ne se réalisera jamais, je le sais, mais ça ne m'empêche pas d'essayer. Vous savez le pire ? C'est que j'ai des ailes … Des ailes pour voler. Et quant on vole, ne dit on pas qu'on est libre d'aller où on veut. Voler est censé être le symbole de la liberté. Mais il ne l'es pas ici …

Pour moi, ces ailes étaient plus un symbole d'oppression. Car temps que je les avais, j'étais prisonnière. Oui, prisonnière de se monde, prisonnière de celui ou celle qui l'avait créé, prisonnière de ces pensées stupide qui me prenais de temps en temps, me forçant à voler par besoins. Pourquoi moi ? Pourquoi pas un autre ? Je n'avais rien demandé, et me voilà prisonnière, enchainé, moi, un cheval libre !

Pire encore, lorsque je volais, je me sentais BIEN ! Alors que le fait de voler voulait dire qu'IL avait gagné ! J'aurai du être révolter à chaque battement d'aile que je faisais, chaque mètres gagner, chaque oiseau dépassé, mais non, j'étais heureuse ! Je ne le supportais pas. Autant que je ne supportais pas le fait de voler, encore une fois en se moment.

J'étais partie il y a une heure, survolant les vallées, les rocheuses, tout. Montant, encore et encore. Sans même savoir pourquoi d'ailleurs … Et puis j'avais commencé à fatiguer, le manque d'entrainement surement. Enfin ! Mais au lieu de redescendre, je m'étais arrêtée sur un long chemin couvert de glace, à plusieurs mètres d'altitude. Pour moi, ça ne signifiait qu'une chose, j'allais devoir voler pour redescendre. Il m'avait eu.

Un battement dans l'air, régulier, comme un cœur qui bat, tranquillement mais surement … un pégase approchait. Encore et toujours, il continuer à avancer, inlassable, dans l'air froid des montagnes où la neige est éternelle, où le paysage reste d'un blanc glacé, et où si vous chutez vous avait une chance sur dix de rester vivant, car vos chance de chuter autre part que sur des rochers ou de la glace dur comme de la pierre est presque nul.

Aussi, au début je n'ai pas crut qu'elle était encore vivante.

J'avais d'abords entendu sont battement devenir irrégulier, très irrégulier. Bien trop irrégulier. On ne peut pas réussir à voler comme ça. Ensuite je l'avais vu percer la couche de nuage, et tomber, tomber, tomber, encore et encore. Mais j'étais trop fatiguer et pas assez forte ni assez rapide pour pouvoir la rattraper, surtout à cette distance.

Impact. J'ai sentis depuis l'endroit où je me trouvais une légère secousse sous mes sabots. J'ai crus un instant ne pas pouvoir y aller, pourtant quelque chose m'a pousser à voir qui était ce pégase qui avait voulut essayer la joie des ailes et du vole qui y avait laissé des plumes … Je me suis approcher doucement, convaincu que ce que je voyais n'étais plus qu'un cadavre, une masse violette sans vie. Aussi lorsque je l'entendis grommeler, gémir, ou enfin bref émettre un son, je me rendis compte qu'elle respirer.

Elle avait du tomber dans l'une des rares masses de neige assez grosse et molle pour amortir sa chute. Une chance rare. Très rare. Je me suis rapprocher au trot, voir au galop dans les dernier mètres. La jument avait mal, ça se voyait. Elle était recroquevillée sur elle-même, et à en croire les cicatrices de ses ailes, gonfler, bien que presque pas apparente, elle c'était crut totalement guérit de sa transformation et y était allé trop fort.

Je pousser un peu de neige sur ses cicatrice, de sorte que ça les refroidisse un peu, sachant pertinemment la brulure qu'elle provoque. Je ne savait pas quoi faire d'autre en attendant …

Elle se crispait au contact de la neige glacé, je savais que c'était pas forcément agréable, mais le mieux que je puisse faire … Elle leva les yeux vers moi et me dit :

- Désolé ... de t'embêter. C'est sympa d'être... venue m'aider.

Elle avait arrêté de se tortiller, et je voyais bien, surtout par expérience, qu'elle se forcer à cela. Autant lui répondre et entamer la conversation, on en avait pour longtemps sinon …

" pas de quoi, autant que je serve à quelque chose au moins une fois dans ma vie …"